Business Alliance for Water and Climate (BAFWAC)

Business Alliance for Water and Climate (BAFWAC)

Business Alliance for Water and Climate (BAFWAC)

Date de création : 2012

Type de porteur(s) : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs communs avec obligation de rapporter sur les progrès effectués.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : « CEO Water Mandate » du Global Compact, CDP, SUEZ, WBCSD, WWF, AFED, Business in the Community, Partenariat français pour l’Eau, Les Entreprises de l’Eau, Water Footprint Network, Alliance for Water Stewardship.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, eau.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture.

Méthode(s) de travail : Partage d’outils et de ressources, suivi des engagements.

Description : « La Business Alliance for Water and Climate est une initiative du CDP (Carbon Disclosure Project), de l’initiative du Global Compact « CEO Water Mandate », de SUEZ et du WBCSD. Elle a depuis été approuvée par la Convention sur le Changement Climatique de l’ONU. Depuis, elle est devenue un des engagements de We Mean Business. L’alliance a pour but de développer une action globale et un ensemble de pratiques exemplaires, d’outils et de ressources concernant la gestion circulaire de l’eau, des pratiques agricoles résilientes et les infrastructures naturelles.

Les entreprises signataires (52 actuellement) s’engagent à :

– Analyser les risques climatiques et liés à l’eau ainsi qu’à implémenter des stratégies collaboratives face à ces risques ;

– Mesurer des données relatives à l’utilisation de l’eau et les diffuser (grâce au questionnaire « eau » du CDP, à travers des rapports annuels de durabilité ou en communiquant les progrès par l’engagement du Global Compact « CEO Water Mandate » ou sur leur propre site internet) ;

– Réduire les impacts sur la disponibilité et la qualité de l’eau tout en améliorant la résilience climatique dans les opérations directes et tout au long de la chaîne de production. »

Site internet

Aluminium Stewardship Initiative (ASI)

Aluminium Stewardship Initiative (ASI)

Aluminium Stewardship Initiative (ASI)

Date de création : 2010

Type de porteur(s) : Entreprises, ONG ou associations.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs spécifiques au secteur d’activité (aluminium) avec obligation de rapporter sur les progrès effectués.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, organisations de la société civile.

Financeur(s) ou porteur(s) : Membres de l’initiative (entreprises principalement et quelques associations).

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, droits de l’Homme, industries.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Conservation, intégration de la biodiversité.

Méthode(s) de travail : Développement de standards de production, d’un système de certification et d’un programme d’enseignement en ligne ou personnel.

Description : « L’Aluminium Stewardship Initiative est une organisation non lucrative qui certifie et fixe des standards dans les chaînes de production où l’aluminium intervient. Les standards développés s’appliquent à l’ensemble de la chaîne de valeur et permettent de répondre aux demandes des industriels et des consommateurs pour approvisionnement responsable, d’améliorer leur confiance, de réduire les risques de mauvaise réputation et d’offrir l’occasion de démontrer la responsabilisation des acteurs. Le système de certification développé est centré la production responsable, l’approvisionnement et la gestion de l’aluminium. Il couvre l’ensemble de la chaîne de production en incluant l’émission de gaz à effets de serre, la gestion des déchets, la gestion des matériaux, la biodiversité et les droits de l’Homme.

C’est une organisation multi-acteurs (associations, société civile, producteurs, utilisateurs etc.) et ses objectifs sont :

– De définir des standards mondiaux de performance durable et une chaîne de contrôle pour la chaîne de production de l’aluminium ;

– De promouvoir les avancées mesurables et continues au niveau des impacts majeurs de la production, d’utilisation et de recyclage de l’aluminium (sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance) ;

– De développer un système d’assurance et de certification crédible qui atténue les risques de non-conformité avec les standards développés par l’ASI et qui minimise les barrières d’une implémentation à grande échelle ;

– De devenir et rester une organisation valorisée au niveau mondial pour la construction de programmes de durabilité dans la chaîne de valeur de l’aluminium, qui serait autofinancée et en même temps inclurait les différents intérêts des acteurs. »

Site internet

AgWater Challenge

AgWater Challenge

AgWater Challenge

Date de création : 2016

Type de porteur(s) : ONG ou associations.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs communs et spécifiques au secteur d’activité avec obligation de rapporter sur les progrès effectués.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations.

Financeur(s) ou porteur(s) : Ceres, WWF.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, eau.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture.

Méthode(s) de travail : Aide au développement d’engagements sur la gestion de l’eau mesurables et limités dans le temps, organisation de réunions d’échanges et d’apprentissages entre acteurs.

Description : « L’AgWater Challenge a été initié par le WWF et Ceres pour encourager les entreprises à progresser dans leurs stratégies d’approvisionnement durable. Les entreprises reçoivent de l’aide pour analyser leurs problèmes liés à l’eau dans leur chaîne de production et pour affiner leurs engagements ou en faire de nouveaux par rapport à leurs approvisionnements afin de leur permettre de mieux gérer leurs risques.

Le défi cherche à développer des engagements mesurables et limités dans le temps pour :

– Réduire les impacts sur l’eau liés aux principaux produits agricoles ;

– Implémenter des stratégies pertinentes au niveau local pour atténuer le risque dans les zones agricoles où la ressource en eau est rare ;

– Aider et encourager les agriculteurs et autres producteurs agricoles à renforcer les pratiques de gestion de l’eau.

Neuf entreprises ont signé 25 engagements de renforcement de la gestion de l’eau dans leur chaînes de production : Diageo, General Mills, Hormel Foods, Kellogg Company, PepsiCo, DanoneWave, Target, ADM et Driscoll’s. »

Site internet

Accountability Framework

Accountability Framework

Accountability Framework

Date de création : 2016

Type de porteur(s) : ONG ou associations.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs communs et spécifiques à l’entreprise avec obligation de rapporter sur les progrès effectués.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, organisations de la société civile, institutions publiques, autres initiatives.

Financeur(s) ou porteur(s) : Ministère de l’environnement, de la conservation de la nature et de la sécurité nucléaire allemand, Gordon and Betty Moore Foundation, Norway’s International Climate and Forest Initiative, Secrétariat des affaires économiques du gouvernement Suisse, UK Aid Direct.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, droits de l’Homme, industrie.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, déforestation, intégration de la biodiversité, reporting, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement d’un cadre avec des définitions, normes, lignes de conduites que peuvent implémenter les entreprises pour avoir des chaînes de production éthiques.

Description : « Il s’agit d’une coalition construite autour d’un objectif commun : accélérer le progrès et améliorer la comptabilité sur les engagements des entreprises à protéger la forêt, les écosystèmes naturels et les droits de l’Homme. Le comité de pilotage d’Accountability Framework est essentiellement composé d’ONG et il travaille avec des entreprises, gouvernements et d’autres initiatives durables. La coalition fournit une feuille de route pour le développement, l’implémentation et la surveillance de chaînes de valeurs éthiques dans les domaines liés à l’agriculture et à la foresterie.

Les normes fixées proviennent d’un consensus établi par de nombreuses ONG environnementales et défendant les droits de l’Homme. Elles ont été revues par le secteur privé et d’autres acteurs clés afin de développer une référence mondiale applicable à différentes denrées et régions planétaires. Il y a trois phases définies par le cadre : la prise d’engagements, le passage à l’action et la démonstration des progrès. Tout au long de ces étapes, des principes fondamentaux ont été définis par l’initiative pour fournir un point de départ pour la mise en œuvre du cadre de l’initiative dans différents contextes. »

Site internet

Global Compact

Global Compact

Global Compact

Date de création : 2000

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs globaux fixés avec possibilité d’aller plus loin en s’engageant dans un projet spécifique. Il y a un engagement à rapporter sur les progrès effectués qui seront publiés sur le site internet du Global Compact.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, chercheurs ou académiques, organisations de la société civile, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : L’ensemble des organisations engagées.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, droit, droits de l’Homme, eau, éducation, énergies, finance, gouvernance, inégalités, santé.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, océan, restauration, sols.

Méthode(s) de travail : Développement de thèmes d’actions  sur lesquels peuvent s’engager les entreprises, accompagnement des entreprises, organisation de groupes de travail.

Description : « Le Global Compact est une initiative des Nations Unies pour unir entreprises, collectivités, villes, associations et ONG, syndicats, fondations, secteur public, gouvernements, instituts d’enseignement afin de mener des politiques durables en suivant les Objectifs de Développement Durable (ODD). Pour s’y engager, il y a 10 principes à respecter relatifs aux droits de l’Homme, au travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. Le Global Compact possède diverses déclinaisons dans différents pays.

Les organisations peuvent choisir d’être participants ou signataires, le statut de participant offrant plus d’opportunités et de visibilité mais demandant une contribution financière plus élevée. De plus, des domaines d’engagement ou des projets à implémenter sont disponibles et les entreprises peuvent choisir de s’y engager. En contrepartie, elles doivent régulièrement publier un rapport sur les progrès réalisés. Plus de 9500 entreprises à travers le monde se sont engagées au sein du Global Compact. »

Site internet

We Mean Business

We Mean Business

We Mean Business

Date de création : 2014

Type de porteur(s) : Entreprises, ONG ou association(s).

Type d’engagement : Choix parmi une liste d’engagements avec obligation de rapporter régulièrement selon l’engagement pris.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques, autres initiatives.

Financeur(s) ou porteur(s) : IKEA Foundation.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, eau, économie de l’environnement, énergies, pollutions, villes.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, déforestation, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement (et suivi) d’engagements concrets que peuvent prendre les entreprises.

Description : « We Mean Business est une coalition d’entreprises et d’organisations à but non lucratif. Les entreprises prennent des engagements prédéfinis. Les engagements sont principalement en faveur du climat mais quelques-uns sont dédiés aux chaînes de production et à la déforestation. Cette coalition représente 1638 engagements de la part de 1051 entreprises. Il existe plusieurs catégories pour les engagements : Net-zero (réduire ses émissions de gaz à effet de serre), énergie (créer des systèmes d’énergie zéro carbone), urbain (imaginer de nouvelles villes et moyens de transport), territoires (exploiter les territoires et éliminer la déforestation) et industriel (diminuer l’empreinte carbone des industries).

Deux engagements sont en lien avec la biodiversité :

– Celui sur l’élimination de la déforestation liée aux produits dans toutes les chaînes d’approvisionnement avant 2020. Il a été initié en collaboration avec le Carbon Disclosure Project (CDP) en 2015: 53 entreprises s’y sont engagées.

– Celui sur une agriculture climatiquement intelligente (CSA100) visant un rassemblement de 100 entreprises. Il comprend notamment des objectifs de protection de la biodiversité et des services écosystémiques et de restauration de terres dégradées. Il a été initié en collaboration avec le WBCSD, Unilever, Olam, Barry Callebaut, Syngenta et Rabobank en 2018. »

Site internet