Global Compact

Global Compact

Global Compact

Date de création : 2000

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs globaux fixés avec possibilité d’aller plus loin en s’engageant dans un projet spécifique. Il y a un engagement à rapporter sur les progrès effectués qui seront publiés sur le site internet du Global Compact.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, chercheurs ou académiques, organisations de la société civile, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : L’ensemble des organisations engagées.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, droit, droits de l’Homme, eau, éducation, énergies, finance, gouvernance, inégalités, santé.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, océan, restauration, sols.

Méthode(s) de travail : Développement de thèmes d’actions  sur lesquels peuvent s’engager les entreprises, accompagnement des entreprises, organisation de groupes de travail.

Description : « Le Global Compact est une initiative des Nations Unies pour unir entreprises, collectivités, villes, associations et ONG, syndicats, fondations, secteur public, gouvernements, instituts d’enseignement afin de mener des politiques durables en suivant les Objectifs de Développement Durable (ODD). Pour s’y engager, il y a 10 principes à respecter relatifs aux droits de l’Homme, au travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. Le Global Compact possède diverses déclinaisons dans différents pays.

Les organisations peuvent choisir d’être participants ou signataires, le statut de participant offrant plus d’opportunités et de visibilité mais demandant une contribution financière plus élevée. De plus, des domaines d’engagement ou des projets à implémenter sont disponibles et les entreprises peuvent choisir de s’y engager. En contrepartie, elles doivent régulièrement publier un rapport sur les progrès réalisés. Plus de 9500 entreprises à travers le monde se sont engagées au sein du Global Compact. »

Site internet

We Mean Business

We Mean Business

We Mean Business

Date de création : 2014

Type de porteur(s) : Entreprises, ONG ou association(s).

Type d’engagement : Choix parmi une liste d’engagements avec obligation de rapporter régulièrement selon l’engagement pris.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques, autres initiatives.

Financeur(s) ou porteur(s) : IKEA Foundation.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, eau, économie de l’environnement, énergies, pollutions, villes.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, déforestation, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement (et suivi) d’engagements concrets que peuvent prendre les entreprises.

Description : « We Mean Business est une coalition d’entreprises et d’organisations à but non lucratif. Les entreprises prennent des engagements prédéfinis. Les engagements sont principalement en faveur du climat mais quelques-uns sont dédiés aux chaînes de production et à la déforestation. Cette coalition représente 1638 engagements de la part de 1051 entreprises. Il existe plusieurs catégories pour les engagements : Net-zero (réduire ses émissions de gaz à effet de serre), énergie (créer des systèmes d’énergie zéro carbone), urbain (imaginer de nouvelles villes et moyens de transport), territoires (exploiter les territoires et éliminer la déforestation) et industriel (diminuer l’empreinte carbone des industries).

Deux engagements sont en lien avec la biodiversité :

– Celui sur l’élimination de la déforestation liée aux produits dans toutes les chaînes d’approvisionnement avant 2020. Il a été initié en collaboration avec le Carbon Disclosure Project (CDP) en 2015: 53 entreprises s’y sont engagées.

– Celui sur une agriculture climatiquement intelligente (CSA100) visant un rassemblement de 100 entreprises. Il comprend notamment des objectifs de protection de la biodiversité et des services écosystémiques et de restauration de terres dégradées. Il a été initié en collaboration avec le WBCSD, Unilever, Olam, Barry Callebaut, Syngenta et Rabobank en 2018. »

Site internet

W.B.C.S.D.

W.B.C.S.D.

WBCSD

Date de création : 1991

Type de porteur(s) : Entreprises.

Type d’engagement : Pas d’obligation mais possibilité de choix d’un projet spécifique pour travailler dessus.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques et d’autres initiatives.

Financeur(s) ou porteur(s) : Entreprises membres (près de 200).

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, déchets, droits de l’Homme, eau, économie circulaire, énergies, finance, gouvernance, industries, villes et de nombreuses autres.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, deforestation, sols, utilisation des terres.

Méthode(s) de travail : Développement de programmes fondés sur la science et des solutions pour les entreprises.

Description : « Le WBCSD (World Business Council for Sustainable Development) est une organisation mondiale ayant à sa direction des dirigeants d’entreprises pour accélérer la transition vers un monde durable, il a été créé pour le Sommet de Rio en 1992 afin d’intégrer la voix des entreprises dans le développement durable et les questions environnementales. Il a développé six programmes de travail : économie circulaire, villes et mobilité, climat et énergie, alimentation et nature, société. Au sein du programme « alimentation et nature », différents secteurs de travail ont été développés sur l’eau, l’utilisation des terres et l’alimentation.

Il existe une déclinaison du WBCSD en plus de 60 initiatives nationales qui réunissent au total 5000 entreprises.

Déclaration de Lisbonne

Le 15 octobre 2019, lors de la réunion annuelle du WBCSD, la Déclaration de Lisbonne a été lancée et signée par 24 partenaires réseaux régionaux du WBCSD. Ils s’engagent à travailler avec leurs membres sur leurs impacts et dépendances à la biodiversité pour induire un changement transformateur et trouver des solutions adaptées à leur échelle. Les membres s’engagent également à rejoindre la coalition Business for Nature et à les accompagner dans la préparation de la COP 15 en leur apportant des retours de leurs entreprises locales. Les signataires sont également invités à mettre en place une initiative similaire à celle d’Act4nature pour encourager les entreprises à prendre des engagements. »

Site internet

International Insetting Platform

International Insetting Platform

International Insetting Platform

Date de création : 2013

Type de porteur(s) : Entreprises.

Type d’engagement : Développement d’un programme propre au secteur d’activité certifié par l’initiative avec obligation de rapporter sur les progrès.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, chercheurs ou académiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Entreprises membres : Chanel, AccorHotels, Nespresso, L’Oréal, Chocolats Halba, Pierre Fabre, Kering, Guerlain, AlterEco, Parex Group, etc.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, droits de l’Homme, eau, énergies etc.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, compensation, conservation, intégration de la biodiversité, reporting, sols, valorisation de la nature.

Méthode(s) de travail : Développement d’un programme (suivi et certifié) par l’initiative que doivent suivre les entreprises pour évaluer ses impacts et agir en conséquence. Organisation de réunions de travail, mise à disposition de ressources.

Description : « La plateforme a pour but d’être un catalyseur afin d’aider à développer et à certifier des projets « insetting »  ce qui signifie que ces projets combattent le changement climatique dans leurs propres chaînes de valeur en générant de nombreux impacts positifs et durables. Les projets sont certifiés par l’International Insetting Platform grâce à une norme développée en 2016 par la plateforme qui valide le système de gestion, le programme mis en place par l’entreprise et les projets associés.

La plateforme organise également des réunions de travail sur les thèmes spécifiques, met à disposition un centre de ressources regroupant les travaux réalisés et les solutions mises en avant par les membres. Les membres actifs sont tous des entreprises, certaines spécialisées dans les domaine de l’environnement et d’autres y sont totalement étrangères. Les membres associés sont des membres participant à la mise en œuvre du projet et sont plus variés : entreprises, ONG, etc. »

Site internet

LIFE (Lasting Initiative For Earth)

LIFE (Lasting Initiative For Earth)

LIFE (Lasting Initiative For Earth)

Date de création : 2009

Type de porteur(s) : ONG ou associations.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs communs avec obligation de rapporter sur les progrès effectués.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, recherche ou académiques, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Fondation Avina, Conestoga-Rovers, Brazilian Biodiversity Fund (Funbio), Fondation Grupo Boticario, Posigraf, ITAIPU, Magristral Embalagens, MPX, Positivo, Japan Tobacco International.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, énergies.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Compensation, conservation,  intégration de  la biodiversité, restauration, valorisation de la nature.

Méthode(s) de travail : Développement d’une certification LIFE, développement d’une méthodologie pour les organisations, publication de guides, accompagnement des entreprises, développement d’un outil de gestion de données environnementale et de reporting.

Description : « L’institut LIFE promeut et valorise l’engagement du secteur privé dans l’amélioration de la gestion durable se concentrant sur le maintien de la biodiversité. Ils ont créé une méthodologie pour que les organisations puissent quantifier objectivement leurs impacts sur les ressources naturelles. Les résultats de la quantification incitent alors les entreprises à mettre en place des actions pour améliorer la gestion environnementale, à mesurer et réduire leurs impacts et à conserver la biodiversité et les services écosystémiques.

Ils ont également développé une certification pour que les organisations puissent être reconnues. Cette certification est conduite par un tiers indépendant accrédité LIFE. La certification évalue si l’organisation suit les indicateurs de gestion durable LIFE et si ses actions de conservation atteignent la performance minimale pour compenser les impacts résultant de l’usage des ressources. La certification met également en place un contrôle annuel et une nouvelle évaluation est nécessaire tous les 5 ans. »

Site internet

Groupe de travail “Biodiversité et Économie” d’ORÉE

Groupe de travail “Biodiversité et Économie” d’ORÉE

Groupe de travail “Biodiversité et Économie” d’ORÉE

Date de création : 2005

Type de porteur(s) : ONG ou associations.

Type d’engagement : Pas d’obligations.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Les entreprises, ONG ou associations, institutions publiques (locales ou nationales) adhérentes (environ 200).

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, économie de l’environnement, énergies, finance.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, droit de l’environnement, évolution, intégration de la biodiversité, sociologie liée à la nature, valorisation de la nature.

Méthode(s) de travail : Organisation de groupes de travail, publication de guides, développement d’indicateurs.

Description : « Le groupe de travail « Biodiversité et Économie » est animé par l’association ORÉE.

Il réunit diverses organisations (entreprises, collectivités, associations, institutions publiques ou académiques), de tous secteurs, agissant sur territoire français dans le but de faire prendre en compte les interdépendances entre la biodiversité et les activités des entreprises et organisations. Toute organisation adhérente à l’association peut participer à ces réunions. L’objectif du groupe de travail est de développer un outil d’aide à la décision permettant d’amener à une réflexion sur les liens entre transition énergétique et les enjeux biodiversité-économie. Parmi les travaux soutenus on compte l’IIEB (Indicateur d’Interdépendance des Entreprises à la Biodiversité) et trois thèses :

– « Entreprises, biodiversité et services écosystémiques : quelles interactions et stratégies ? quelle comptabilité ? » par Joël Houdet

– «  Biodiversité et stratégies des organisations : créer des outils pour gérer des interactions multiples et inter-temporelles » par Ciprian Ionescu

– « L’évaluation des interactions entre acteurs économiques et écosystèmes par l’élaboration d’un cadre d’action à l’échelle des socio-écosystèmes » actuellement en réalisation par Samia Sediri. »

Site internet