Glossaire

Agroécologie

Façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement (ex : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le recours aux produits phytosanitaires) et à préserver les ressources naturelles. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement.

Analyse du cycle de vie (ACV) 

Méthode d’évaluation des impacts environnementaux d’un service ou d’un produit tout au long de son existence, de la conception jusqu’à la gestion de fin de vie. La normalisation internationale ISO a fixé les bases méthodologiques et déontologiques de ce type d’évaluation, favorisant une harmonisation de la méthodologie employée. L’ACV est l’outil le plus abouti en matière d’évaluation globale et multicritère des impacts environnementaux.

Artificialisation des sols

Désigne l’augmentation de la superficie des sols artificialisés à l’échelle d’un territoire. Les surfaces artificialisées désignent toute surface retirée de son état naturel (friche, prairie naturelle, zone humide etc.), forestier ou agricole, qu’elle soit bâtie ou non et qu’elle soit revêtue ou non. Les surfaces artificialisées incluent les sols bâtis à usage d’habitation (immeubles, maisons) ou à usage commercial (bureaux, usines, etc.), les sols revêtus ou stabilisés (routes, voies ferrées, aires de stationnement, ronds-points, etc.), et d’autres espaces non construits mais fortement modelés par l’activité humaine (chantiers, carrières, mines, décharges, etc.). Cette catégorie inclut également des espaces « verts » artificialisés (parcs et jardins urbains, équipements sportifs et de loisirs, etc.). Les surfaces artificialisées peuvent donc se situer hors des aires urbaines, à la périphérie de villes de moindre importance, voire de villages, à proximité des dessertes du réseau d’infrastructures, ou encore en pleine campagne (phénomène d’urbanisme diffus). Elles se distinguent par leur degré d’imperméabilisation. 

Biodiversité

Diversité de l’ensemble du vivant sur terre. Elle représente à la fois la diversité des milieux, la diversité des espèces, la diversité génétique au sein d’une même espèce mais aussi toutes les relations et interactions qui existent entre ces différents milieux, espèces et individus. La biodiversité, en constante évolution, permet l’équilibre des écosystèmes et a permis le maintien de la vie sur Terre pendant les 4 derniers milliards d’années. 

Biomasse

La masse de matière organique non fossilisée et biodégradable dans une zone ou un volume donné.

Biomimétisme

Démarche qui consiste à aller chercher son inspiration, pour une innovation durable, dans la nature, où l’on trouve des stratégies à la fois performantes et résilientes pour synthétiser et dégrader des matériaux, se fixer ou se déplacer, stocker ou distribuer l’énergie, traiter l’information, organiser les réseaux et les échanges, et bien d’autres choses encore. 

Bon état écologique

L’état écologique des eaux marines tel que celles-ci conservent la diversité écologique et le dynamisme d’océans et de mers qui soient propres, en bon état sanitaire et productifs dans le cadre de leurs conditions intrinsèques, et que l’utilisation du milieu marin soit durable, sauvegardant ainsi le potentiel de celui-ci aux fins des utilisations et activités des générations actuelles et à venir.

Capital naturel

Concept faisant référence au stock de ressources naturelles renouvelables et non renouvelables (plantes, animaux, air, eau, sols, minéraux) qui se combinent pour produire un flux d'avantages pour les être humains. Dans le cadre conceptuel de l'IPBES, il fait partie de la catégorie de la nature, représentant une perspective économique-utilitaire de la nature, en particulier les aspects de la nature que les être humains utilisent (ou prévoient d'utiliser) comme source de contributions de la nature pour les êtres humains.

Chaîne de valeur

Notion qui désigne l’ensemble des processus et des interactions d’une entreprise qui ont pour objectifs de générer une certaine valeur (à travers la création de produits et de services) à destination de ses clients. Au sein de ces processus, la chaîne de valeur amont concerne toutes les activités liées à l’approvisionnement en matières premières pour la fabrication des produits et par conséquent les interactions entre l’entreprise et ses fournisseurs. A travers l’achat de matières premières extraites des milieux naturels, les entreprises ont ainsi un impact indirect sur la biodiversité.

Changement climatique

Le changement climatique est un changement dans la distribution statistique des modèles météorologiques lorsque ce changement dure pendant une période prolongée (c'est-à-dire des décennies à des millions d'années). Le changement climatique est causé par des facteurs tels que les processus biotiques, les variations du rayonnement solaire reçu par la Terre, la tectonique des plaques et les éruptions volcaniques. Certaines activités humaines ont été identifiées comme les principales causes du changement climatique en cours, souvent appelé réchauffement de la planète.

Changement d’usage des terres et de la mer

Fait référence à la modification ou à la gestion des environnements naturels en environnements dominés par l'homme, tels que les zones d'habitation, les zones semi-naturelles et les zones agricoles.

Continuité écologique 

Ensemble des zones vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments qui permettent à une population d’espèces de circuler et d’accéder aux zones vitales (corridors écologiques). La Trame verte et bleue est ainsi constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les relient.

Corridors écologiques

Espaces qui assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie. Les corridors écologiques peuvent être linéaires, discontinus ou paysagers.  

Dépendances

Toute activité économique dépend plus ou moins directement de la biodiversité, par l’intermédiaire des services rendus par les écosystèmes (services d’approvisionnement, de régulation, culturels et de soutien). 

Double matérialité

Un impact est dit matériel si il a des conséquences significatives sur la capacité d'une entreprise à créer de la valeur à long terme et à gérer ses risques et opportunités non seulement sur le plan financier, mais aussi sur le plan environnemental et social. Les activités humaines ont des effets sur l’environnement, qui lui même influence les entreprises dans leur capacité à fonctionner.

Le principe de double matérialité repose sur l'estimation de l'impact (positif et négatif) de son activité sur l'environnement, mais aussi de l'impact (positif ou négatif) de l'environnement sur son activité.

Économie circulaire

L’économie circulaire désigne un ensemble de pratiques dont la finalité est de préserver les ressources naturelles comme l’eau, l’air, le sol et les matières premières. L’économie circulaire vient remettre en question le modèle traditionnel basé sur l’économie linéaire « extraire, produire, consommer, jeter ». 

On parle régulièrement de « boucler » ou « fermer la boucle » de l’économie circulaire, ce qui signifie : 

  •  Conserver les ressources naturelles dans l’économie via l’optimisation de leur usage dans les produits et les services, 
  • Limiter ce qui sort de cette « boucle » (déchets, en particulier ceux non valorisés), 
  • Limiter ce qui y entre (ressources naturelles extraites, matières premières).

Écosystèmes

Ensemble formé par une association ou communauté d’êtres vivants et son environnement biologique, géologique, climatique, etc. Les éléments constituant un écosystème développent un réseau d’échange d’énergie et de matière permettant le maintien et le développement de la vie.

La Taskforce for Nature-related Financial Disclosures (TNFD) a classifié les écosystèmes en 4 types d'habitat : terre, océan, eau douce et atmosphère.

Empreinte biodiversité

L’empreinte biodiversité d’une entreprise est l’ensemble des impacts des activités de l’entreprise, tout au long de sa chaîne de valeur – impacts sur les sites ou impacts liés aux produits, aux intrants utilisés dans les processus de production, à la phase d’usage et de fin de vie des produits. 

Empreinte foncière/occupation des terres 

L’empreinte foncière d’une entreprise, connue dans les termes d’évaluation du cycle de vie comme “occupation des terres”, est définie pour l’objectif d’empreinte foncière comme la quantité de terres agricoles nécessaires par an pour produire les produits fabriqués ou approvisionnés par une entreprise, et elle est rapportée en hectares par an. 

ESG (Environmental, Social and Corporate Governance) 

Ce sigle désigne les critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance utilisés pour analyser et évaluer la prise en compte du développement durable et des enjeux de long terme dans la stratégie des entreprises. Ces trois dimensions constituent généralement les trois piliers de l’analyse extra-financière. Les critères ESG constituent un cadre qui permet aux parties prenantes de comprendre comment une organisation gère les risques et opportunités liés à la durabilité. La prise de décision des investisseurs tient compte de façon croissante des critères ESG. Les entreprises sont ainsi fortement incitées à placer les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance au cœur de leur stratégie.

Espèces exotiques envahissantes

Espèce allochtone dont l’introduction par l’homme (volontaire ou fortuite), l’implantation et la propagation menacent les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes avec des conséquences écologiques ou économiques ou sanitaires négatives.

Extinction de masse

Également appelée crise biologique, une extinction de masse est une période de disparition rapide et massive des espèces. Elle a trois caractéristiques : 1) une durée relativement courte à l’échelle géologique, 2) elle a lieu mondialement et 3) elle entraîne une chute importante de la biodiversité (de 75 % jusqu’à plus de 90 %).

Facteurs de pression

De multiples pressions d’origine anthropique fragilisent l’état de la biodiversité, parmi lesquelles le changement d’utilisation des terres et des mers, la surexploitation des ressources (surpêche, déforestation, agriculture intensive, etc.), le changement climatique (influe sur les cycles de vie de l’ensemble des êtres vivants), les pollutions (intrants agricoles, composés chimiques, pollutions lumineuses, pollutions sonores ou thermiques) et les espèces exotiques envahissantes.

Génie écologique

Conduite de projets qui, dans sa mise en œuvre et son suivi, applique les principes de l’ingénierie écologique et favorise la résilience des écosystèmes. Le génie écologique permet notamment la reconstitution de milieux naturels, la restauration de milieux dégradés et l’optimisation de fonctions assurées par les écosystèmes.

En savoir plus  

GIEC

Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus. Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées. Cette production scientifique est au cœur des négociations internationales sur le climat.

Impacts

Toutes les entreprises ont, de manière directe ou indirecte, un impact sur un ou plusieurs des facteurs d’érosion de la biodiversité, identifiés par l’IPBES. Les principales pressions exercées sur la biodiversité terrestre et aquatique, y compris marine, sont le changement d’usage des terres et de la mer (attribuables en particulier à l’expansion et à l’intensification de l’agriculture), la surexploitation des ressources naturelles (par exemple, la surpêche), les pollutions, la présence d’espèces exotiques envahissantes et les changements climatiques. 

Intégrité de l’écosystème 

L’intégrité de l’écosystème englobe la pleine complexité d’un écosystème, y compris les composants physiques, biologiques et fonctionnels, ainsi que leurs interactions, et est mesurée par rapport à un niveau de référence “naturel” (c’est-à-dire, potentiel actuel). C’est la mesure dans laquelle la composition, la structure et la fonction d’un écosystème se situent dans leur gamme naturelle de variation.

IPBES

L'IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) est un organisme intergouvernemental indépendant créé par les États pour renforcer l'interface entre la science et la politique dans le domaine de la biodiversité et des services écosystémiques en vue de la conservation et de l'utilisation durable de la biodiversité, du bien-être humain à long terme et du développement durable.

Limites planétaires

La vie sur Terre est conditionnée par les interactions entre des processus biologiques, physiques et chimiques. Les limites planétaires sont des seuils au-delà desquels les équilibres naturels terrestres pourraient être destabilisés et les conditions de vie devenir défavorables à l’humanité.

Les 9 limites planétaires : 

  • le changement climatique ;
  • l’érosion de la biodiversité ;
  • la perturbation des cycles de l’azote et du phosphore ;
  • le changement d’usage des sols ;
  • le cycle de l’eau douce ;
  • l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère ;
  • l’acidification des océans ;
  • l’appauvrissement de la couche d’ozone ;
  • l’augmentation de la présence d’aérosols dans l’atmosphère.

Matérialité

Un impact est dit matériel si il a des conséquences significatives sur lacapacité d'une entreprise à créer de la valeur à long terme et à gérer ses risques et opportunités non seulement sur le plan financier, mais aussi sur le plan environnemental et social.

Nature

Dans le contexte de l'IPBES, la nature désigne le monde naturel en mettant l'accent sur ses composantes vivantes. Dans le contexte de la science occidentale, il comprend des catégories telles que la biodiversité, les écosystèmes (structure et fonctionnement), l'évolution, la biosphère, l'héritage évolutif commun de l'humanité et la diversité bioculturelle. Dans le contexte d'autres systèmes de connaissances, elle comprend des catégories telles que la Terre nourricière et les systèmes de vie, et elle est souvent considérée comme inextricablement liée à l'homme, et non comme une entité distincte.

Objectifs de développement durable (ODD) 

Les Objectifs de développement durable (ODD), également nommés Objectifs mondiaux, ont été adoptés par les Nations Unies en 2015. Ils sont un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité d’ici à 2030.

Objectifs SMART

Objectifs spécifiques, mesurables, additionnels & pertinents, réalistes et temporellement encadrés. (en savoir plus)

One Health

Concept repose sur le principe selon lequel la protection de la santé de l’Homme passe par celle de l’animal et de leurs interactions avec l’environnement. La santé animale, végétale, la santé de l’environnement et celle des humains sont donc intimement liés.

Opportunités

Les opportunités sont les activités qui engendrent des bénéfices à la fois pour les organisations et aussi et surtout pour l'environnement, en générant des impacts positifs sur la nature ou en atténuant les impacts négatifs sur celle-ci. Les opportunités liées à la nature sont issues des interactions et des dépendances de votre entreprise à la biodiversité et constituent un levier de création de valeur. Néanmoins la biodiversité ne se financiarise pas comme n’importe quel capital. 

Parties prenantes

Les parties prenantes, qu’elles soient internes ou externes, sont des acteurs indispensables d’un plan d’actions biodiversité réussi. Elles vous aident par exemple à enrichir le projet et à bénéficier d’un regard extérieur, à garantir sa mise en œuvre effective et efficace, à provoquer un effet de mobilisation « boule de neige », à améliorer la transparence et la valorisation du projet, à partager les connaissances et bonnes pratiques, etc.
Exemples de parties prenantes internes : collaborateurs, direction, etc.
Exemples de parties prenantes externes : fournisseurs, clients, concurrents, ONG, pouvoirs publics, organismes de recherche, etc.

En savoir plus

Paysage 

Un système socio-écologique qui se compose d’écosystèmes naturels et/ou modifiés par l’homme, et qui est influencé par des processus et activités écologiques, historiques, économiques et socio-culturels distincts.

Pollutions

Les pollutions, comme l’usage des intrants en agriculture, les pollutions chimiques mais aussi les pollutions lumineuses (éclairage nocturne), sonores (trafics aérien et maritime), ou thermiques (rejets des centrales nucléaires) affectent tous les aspects de l’environnement. 

Reporting extra-financier

Le reporting extra-financier, aussi appelé Rapport développement durable ou Rapport RSE, se définit comme la communication par une entreprise d’informations sociales, environnementales, sociétales et de gouvernance, contribuant ainsi à une meilleure transparence sur ses activités, ses caractéristiques et son organisation. En tant que tel, il constitue un fondement important de la politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) de l’entreprise vis-à-vis de ses parties prenantes, des citoyens et de l’État. Les grandes entreprises françaises et européennes doivent publier un tel document, aujourd’hui appelé Déclaration de performance extra-financière (DPEF).  

Risques

Les risques liés à la perte de biodiversité de votre entreprise se manifestent principalement au travers des relations de dépendance et d’impact à l’égard de la biodiversité.   

Risques financiers

Du point de vue des acteurs du secteur financier, les risques liés à la non-prise en compte de la biodiversité dans leurs choix d’investissement et de financement peuvent impacter le financement des activités entraînant une destruction de la nature.

Risques de marché

La non-prise en compte de la biodiversité par une entreprise peut être source de baisse de revenus, de perte de parts de marché et/ou de perte d’accès à certains marchés.

Risques opérationnels

La non-prise en compte de la biodiversité peut engendrer une hausse des coûts de production, une perte de productivité ou des ruptures dans la chaîne d’approvisionnement, remettant ainsi en cause la compétitivité des entreprises.

Risques réglementaires

Quand les différentes obligations n’ont pas été suffisamment anticipées puis appliquées par les entreprises, peuvent engager leur responsabilité juridique et se traduire par une détérioration de l’image, une hausse des coûts et une perte de bénéfices financiers. 

Risques réputationnels

L’absence d’intégration de la biodiversité par les entreprises est susceptible de générer des risques en matière d’image et de réputation auprès des différentes parties prenantes que sont les clients, les fournisseurs, mais également les financeurs, les organismes publics ou encore la société civile au sens large (associations…).

Risques en matière de responsabilité

La non-prise en compte de la biodiversité peut engendrer des poursuites judiciaires croissantes à l’égard des entreprises.

Responsabilité sociétale des entreprises (RSE)

La RSE est la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société. Pour assumer cette responsabilité, il faut au préalable que les entreprises respectent la législation en vigueur et les conventions collectives conclues entre partenaires sociaux. Afin de s’acquitter pleinement de leur responsabilité sociale, il convient que les entreprises aient engagé, en collaboration étroite avec leurs parties prenantes, un processus destiné à intégrer les préoccupations en matière sociale, environnementale, éthique, de droits de l’Homme et de consommateurs dans leurs activités commerciales et leur stratégie de base.   

Services écosystémiques

Services fournis par les écosystèmes (par exemple, la pollinisation, le cycle des nutriments, la fixation de l'azote, la dispersion des fruits et des graines) fournissant des avantages (et parfois les inconvénients) dont les être humains tirent des écosystèmes. Il s'agit notamment des services d'approvisionnement tels que la nourriture et l'eau, des services de régulation tels que la lutte contre les inondations et les maladies, et des services culturels tels que les loisirs et le sentiment d'appartenance à un lieu. 

Sites 

Emplacements opérationnels au sein de la chaîne de valeur d’une entreprise / sphères de contrôle et d’influence (y compris les opérations directes). Les sites peuvent inclure des opérations de toute phase du cycle de vie d’un produit, depuis les opérations extractives (par exemple, les mines), le traitement des matériaux (par exemple, les usines), les installations de production (par exemple, les usines), les installations logistiques (par exemple, les entrepôts), la vente en gros et au détail (par exemple, les magasins), et le recyclage/fin de vie (par exemple, la récupération de matériaux).

Sobriété 

Ensemble de mesures et de pratiques quotidiennes qui permettent d’éviter la demande d’énergie, de matériaux, de terres et d’eau tout en assurant le bien-être de tous les êtres humains dans les limites de la planète. Il s’agit d’une démarche de réduction des consommations superflues,par une hiérarchisation des besoins pouvant s’exercer au niveau individuel comme au niveau collectif. Cette approche est fondée sur la nécessité de réduire les consommations d’énergie compte tenu des limites environnementales. La sobriété énergétique est complémentaire de l’efficacité énergétique, qui vise à réduire la quantité d’énergie nécessaire à la satisfaction d’un même besoin.  

Solutions fondées sur la Nature (SfN)

Solutions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés pour relever directement les défis de société de manière efficace et adaptative tout en assurant le bien-être humain et en produisant des bénéfices pour la biodiversité selon le Standard mondial de l'UICN pour les solutions fondées sur la nature.

Zones humides 

Écosystèmes de transition avec un sol saturé qui peut être inondé par l’eau de manière saisonnière ou permanente, et qui peut être couvert de végétation basse ou d’arbres.

Pour aller plus loin :