Cadre après 2020 pour la biodiversité

Pourquoi parle-t-on d'un cadre post-2020 pour la biodiversité ?

Alors que la décennie 2011-2020 touche à sa fin, la Convention sur la Diversité Biologique et les acteurs nationaux et internationaux de la biodiversité se préparent pour les dix années à venir, à travers ce qui a été nommé le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020. Si les discussions et travaux sur le sujet sont déjà nombreux, la COP15 marquera un tournant pour la communauté internationale, par l’adoption d’objectifs précis et ambitieux pour tous les acteurs. L’objectif : préparer, entre 2020 et 2030, le système politique et économique mondial pour que les sociétés humaines soient en mesure de « Vivre en harmonie avec la nature » d’ici 2050.

En janvier 2020, la Convention sur la Diversité Biologique a dévoilé l’avant-projet du cadre pour l’après 2020.

 Consulter l’avant-projet (janvier 2020)

Retrouvez les informations relatives au cadre sur l’après-2020 sur le site de la Convention sur la Diversité Biologique

Agenda de l'Action de Sharm-El-Sheikh à Kunming

La COP14 a marqué une étape importante dans la préparation de l’après-2020, notamment pour les parties prenantes non-étatiques. Les gouvernements égyptien et chinois, respectivement hôtes de la COP14 et de la COP15, ont pris la décision de travailler ensemble sur la période transitoire 2018-2020, durant laquelle les acteurs ont été invités à contribuer aux réflexions sur l’après-2020. Afin de catalyser les efforts des acteurs pendant ces deux années, l’Egypte et la Chine, soutenues par le Secrétariat de la Convention sur la Diversité Biologique, ont mis en place l’Agenda de l’Action de Sharm el-Sheikh à Kunming. Il y trois objectifs principaux :La COP14 a marqué une étape importante dans la préparation de l’après-2020, notamment pour les parties prenantes non-étatiques. Les gouvernements égyptien et chinois, respectivement hôtes de la COP14 et de la COP15, ont pris la décision de travailler ensemble sur la période transitoire 2018-2020, durant laquelle les acteurs ont été invités à contribuer aux réflexions sur l’après-2020. Afin de catalyser les efforts des acteurs pendant ces deux années, l’Egypte et la Chine, soutenues par le Secrétariat de la Convention sur la Diversité Biologique, ont mis en place l’Agenda de l’Action de Sharm el-Sheikh à Kunming. Il y trois objectifs principaux :

• Sensibiliser le public à l’urgence d’agir pour endiguer la perte de biodiversité et restaurer les aires érodées par l’activité humaine

• Mettre en place des solutions fondées sur la nature

• Catalyser les initiatives coopératives qui soutiennent l’atteinte des objectifs mondiaux pour la biodiversité.

Cet Agenda de l’Action prend la forme d’une plateforme en ligne, sur laquelle les acteurs peuvent partager leurs engagements concrets envers la biodiversité.

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