Convention sur la Diversité Biologique
La Convention sur la Diversité Biologique (CDB) est l’une des trois Conventions onusiennes signées au Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992. Les deux autres Conventions sont la Convention-cadre des Nations-unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et la Convention sur la Lutte contre la Désertification (CLD).
La CDB regroupe 196 pays, qui forment les “parties” à la Convention. Elle est le premier traité conclu au niveau mondial qui aborde les aspects de la diversité biologique dans leur globalité : les espèces, les écosystèmes et le patrimoine génétique.
- la conservation de la diversité biologique ;
- l’utilisation durable de ses éléments constitutifs ;
- le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation de ses ressources génétiques.
La Conférence des Parties (CdP, plus connue sous le nom de COP, pour Conference of the Parties) réunit les États parties tous les deux ans pour examiner l’ensemble des questions relatives à l’application de la Convention. Elle adopte des décisions à caractère administratif, financier et scientifique que les États sont tenus de suivre, ainsi que des protocoles d’application. Les Etats parties se doivent de traduire les objectifs de la Convention dans une Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB).
SCDB
Le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (SCDB) basé à Montréal a été mis en place pour soutenir les objectifs de la Convention. Ses fonctions principales sont d’organiser des réunions, de préparer des rapports, aider les gouvernements membres dans la mise en œuvre des différents programmes de travail, coordonner les actions avec d’autres organisations internationales et recueillir et diffuser l’information.
SBSTTA
L’article 25 de la Convention sur la Diversité Biologique établit un organe consultatif scientifique intergouvernemental à composition non limitée connu sous le nom d’Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (OSASTT, SBSTTA en anglais), pour donner à la Conférence des Parties, en temps opportun et, si approprié, à ses autres organes subsidiaires, des avis concernant la mise en œuvre de la Convention.
SBI
En 2014, la Conférence des Parties a créé l’Organe subsidiaire sur la mise en œuvre (SBI) pour remplacer le Groupe de travail spécial à composition non limitée sur l’examen de la mise en oeuvre de la Convention, et dont les termes de référence figurent à l’annexe de la décision XII/26.
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