Global Reporting Initiative (GRI)

Global Reporting Initiative (GRI)

Global Reporting Initiative (GRI)

Date de création : 1997

Type de porteur(s) : ONG ou associations.

Type d’engagement : Pas d’obligations.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques, organisations de la société civile.

Financeur(s) ou porteur(s) : L’ensemble des entreprises et organisations membres.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, comptabilité, déchets, droits de l’Homme, eau, économie, énergies, finance, gouvernance, industries, inégalités, santé.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Conservation, intégration de la biodiversité, reporting, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement de standards de reporting pour les organisations, organisations de groupes de travail, aide aux organisations dans la réalisation de leur reporting.

Description : « La Global Reporting Initiative est une organisation qui a pour but d’aider les entreprises et les gouvernements du monde entier à comprendre leurs impacts et à les communiquer. L’initiative a développé des standards de reporting pour ces organisations concernant des enjeux essentiels comme la biodiversité, le changement climatique, les droits de l’homme la gouvernance, le bien-être social etc. Ces standards de reporting sur les enjeux de développement durable sont approuvés au niveau mondial et sont accessibles gratuitement depuis leur site internet. Dans l’optique de favoriser le reporting sur les enjeux de durabilité des organisations, l’initiative se concentre sur quatre enjeux pour les prochaines années :

– Créer des standards et conseils pour accélérer le développement durable des organisations ;

– Harmoniser le paysage du reporting sur les sujets de durabilité ;

– Mener des opérations de reporting de durabilité productives et efficaces ;

– Piloter l’usage efficace de l’information sur la durabilité des activités pour améliorer la performance. »

Site internet

Global Commons Alliance

Global Commons Alliance

Global Commons Alliance

Date de création : 2019

Type de porteur(s) : ONG ou associations, institutions publiques.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs spécifiques au secteur d’activité avec obligation de rapporter sur les progrès effectués.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, recherche ou académiques, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Non spécifié.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Conservation, déforestation, océan, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement d’un programme pour suivre l’état des connaissances, les solutions pratiques à mettre en œuvre et pour connecter les acteurs utilisant ces solutions.

Description : « Global Commons Alliance est une initiative qui a pour but de guider entreprises, gouvernements et le public dans leurs actions pour combattre la pollution, l’érosion de la biodiversité (notamment la destruction des habitats), l’extraction de ressources non durables, en changeant les systèmes de production et de consommation de nourriture, d’énergie et les villes. Elle unit scientifiques, ONG, entreprises et gouvernements pour promouvoir ces actions.

Leur plan comporte 4 parties :

– La commission de la Terre : une équipe de scientifiques qui synthétisent les dernières recherches, anticipent les moments charnières et évaluent les limites du système planétaire.

– Le réseau d’objectifs fondés sur la science : un groupe d’ONG qui transforme les constats scientifiques en applications pratiques pour les entreprises et les villes afin de fixer des objectifs pour évoluer au sein des limites planétaires.

– Le QG Terre : un portail médiatique pour connecter les personnes à travers le monde, afin qu’ils partagent la vision globale de la façon dont les systèmes terrestres vivent et puissent suivre les avancées.

– Le changement de système : des dirigeants visionnaires qui vont construire de nouvelles coalitions et partenariats pour renaturer nos villes et transformer nos systèmes économiques afin d’atteindre une soutenabilité de long terme. »

Site internet

Business Alliance for Water and Climate (BAFWAC)

Business Alliance for Water and Climate (BAFWAC)

Business Alliance for Water and Climate (BAFWAC)

Date de création : 2012

Type de porteur(s) : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs communs avec obligation de rapporter sur les progrès effectués.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : « CEO Water Mandate » du Global Compact, CDP, SUEZ, WBCSD, WWF, AFED, Business in the Community, Partenariat français pour l’Eau, Les Entreprises de l’Eau, Water Footprint Network, Alliance for Water Stewardship.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, eau.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture.

Méthode(s) de travail : Partage d’outils et de ressources, suivi des engagements.

Description : « La Business Alliance for Water and Climate est une initiative du CDP (Carbon Disclosure Project), de l’initiative du Global Compact « CEO Water Mandate », de SUEZ et du WBCSD. Elle a depuis été approuvée par la Convention sur le Changement Climatique de l’ONU. Depuis, elle est devenue un des engagements de We Mean Business. L’alliance a pour but de développer une action globale et un ensemble de pratiques exemplaires, d’outils et de ressources concernant la gestion circulaire de l’eau, des pratiques agricoles résilientes et les infrastructures naturelles.

Les entreprises signataires (52 actuellement) s’engagent à :

– Analyser les risques climatiques et liés à l’eau ainsi qu’à implémenter des stratégies collaboratives face à ces risques ;

– Mesurer des données relatives à l’utilisation de l’eau et les diffuser (grâce au questionnaire « eau » du CDP, à travers des rapports annuels de durabilité ou en communiquant les progrès par l’engagement du Global Compact « CEO Water Mandate » ou sur leur propre site internet) ;

– Réduire les impacts sur la disponibilité et la qualité de l’eau tout en améliorant la résilience climatique dans les opérations directes et tout au long de la chaîne de production. »

Site internet

Accountability Framework

Accountability Framework

Accountability Framework

Date de création : 2016

Type de porteur(s) : ONG ou associations.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs communs et spécifiques à l’entreprise avec obligation de rapporter sur les progrès effectués.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, organisations de la société civile, institutions publiques, autres initiatives.

Financeur(s) ou porteur(s) : Ministère de l’environnement, de la conservation de la nature et de la sécurité nucléaire allemand, Gordon and Betty Moore Foundation, Norway’s International Climate and Forest Initiative, Secrétariat des affaires économiques du gouvernement Suisse, UK Aid Direct.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, droits de l’Homme, industrie.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, déforestation, intégration de la biodiversité, reporting, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement d’un cadre avec des définitions, normes, lignes de conduites que peuvent implémenter les entreprises pour avoir des chaînes de production éthiques.

Description : « Il s’agit d’une coalition construite autour d’un objectif commun : accélérer le progrès et améliorer la comptabilité sur les engagements des entreprises à protéger la forêt, les écosystèmes naturels et les droits de l’Homme. Le comité de pilotage d’Accountability Framework est essentiellement composé d’ONG et il travaille avec des entreprises, gouvernements et d’autres initiatives durables. La coalition fournit une feuille de route pour le développement, l’implémentation et la surveillance de chaînes de valeurs éthiques dans les domaines liés à l’agriculture et à la foresterie.

Les normes fixées proviennent d’un consensus établi par de nombreuses ONG environnementales et défendant les droits de l’Homme. Elles ont été revues par le secteur privé et d’autres acteurs clés afin de développer une référence mondiale applicable à différentes denrées et régions planétaires. Il y a trois phases définies par le cadre : la prise d’engagements, le passage à l’action et la démonstration des progrès. Tout au long de ces étapes, des principes fondamentaux ont été définis par l’initiative pour fournir un point de départ pour la mise en œuvre du cadre de l’initiative dans différents contextes. »

Site internet

Programme de Développement Durable à l’Horizon 2030 de l’ONU

Programme de Développement Durable à l’Horizon 2030 de l’ONU

Programme de Développement Durable à l’Horizon 2030 de l’ONU

Date de création : 2015

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Pas d’obligation

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques, experts, recherche ou académiques, organisations de la société civile.

Financeur(s) ou porteur(s) : Organisations des Nations Unies.

Thématique(s) de travail : Alimentation, biodiversité, climat, déchets, droit, droits de l’Homme, eau, économie, éducation, énergies, industries, inégalités, santé, villes.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, déforestation, désertification, océan, pollution plastique, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement de 17 objectifs et de 169 cibles de développement durable, suivi et examen de ces derniers sur la base d’indicateurs, organisation de réunions annuelles pour faire un état des lieux de l’avancement et sensibiliser à l’action dans le cadre des objectifs définis.

Description : « En septembre 2015, lors du Sommet sur le développement durable organisé par l’ONU à New-York, les 193 États membres ont adopté le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ainsi que ses 17 objectifs de développement durables (ODD). Il vise à inciter et guider les gouvernements dans la mise en œuvre de politiques contribuant à la réalisation de ces objectifs. Néanmoins, ils peuvent également être repris par tout acteur (entreprise, organisation de la société civile) souhaitant œuvrer dans le cadre du programme car ils sont globaux et applicables universellement. Trois objectifs concernent la biodiversité : l’ODD 14 sur la vie aquatique, l’ODD 15 sur la vie terrestre et l’ODD 17 sur les partenariats pour la réalisation des objectifs.

Chaque année, un rapport sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des ODD est publié par le Secrétariat général de l’ONU. L’ONU organise également des campagnes spécifiques à certains objectifs de développement durable et favorisant les partenariats entre objectifs. »

Site internet

One Planet Summit

One Planet Summit

One Planet Summit

Date de création : 2017

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Engagement parmi une liste de projets.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, recherche ou académiques, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Gouvernement français.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, eau, économie de l’environnement, finance, gouvernance, pollutions, recherche.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation.

Méthode(s) de travail : Développement d’engagements et d’actions liées à ces engagements dans lesquelles peuvent s’impliquer les acteurs.

Description : « Le One Planet Summit a été lancé par Emmanuel Macron et il regroupe 12 engagements pour le climat afin de respecter l’Accord de Paris. Ces engagements s’expriment au travers de 30 actions auxquelles peuvent participer les gouvernements, entreprises, organisations internationales, etc.

Parmi ces engagements, deux possèdent des actions impliquant la biodiversité :

–  « Faire face aux évènements extrêmes dans les États insulaires » dans laquelle une initiative « climat et biodiversité dans le Pacifique » a été développée (grâce à l’AFD) ;

– « Protéger les terres et les ressources en eau face aux effets du dérèglement climatique » dans laquelle une initiative « un fond pour une gestion durable des terres » a été mise en place (grâce à la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification et Mirova (société proposant des stratégies d’investissement dans des projets durables).

Ils ont également développé un « One Planet Lab » qui travaille au développement de nouveaux engagements et actions à mener. »

Site internet