International Development Finance Club (IDFC)

International Development Finance Club (IDFC)

International Development Finance Club

Date de création : 2011

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Pas d’obligations.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Agences de développement nationales (24, voir ci-dessous).

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, inégalités, villes.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Intégration de  la biodiversité, valorisation de la nature.

Méthode(s) de travail : Organisation de réunions et construction de groupes de travail.

Description : « L’International Development Finance Club (IDFC) est un groupe de banques de développement à travers le monde. C’est le plus grand fournisseur de développement public et de finance climatique à travers le monde. Leur objectif global est d’implémenter les ODD et l’agenda de l’Accord sur le Climat de Paris. Ils souhaitent également promouvoir et influencer l’investissement durable à travers le monde.

Le club est composé de 24 membres : Black Sea Trade & Development Bank (Grèce), HBOR (Croatie), l’Agence Française de Développement (AFD), KFW (Allemagne), Cassa Depositi e Prestiti (Italie), VEB.RF (Russie), TSKB (Turquie), Trade & Development Bank (Burundi et Maurice), Caisse de Dépôt et de Gestion (Maroc), DBSA (Afrique du Sud), BOAD (Togo), China Development Bank, SIDBI (Inde), JICA (Japon), KDB (Corée du sud), BNDES (Brésil), CAF (Vénézuela), CABEI (Honduras), BE (Chili), Bancoldex (Colombie), NAFIN (Mexique), COFIDE (Pérou), IIB (Russie), ICD (Arabie-Saoudite).

Un groupe « Finance for Nature » a été constitué, regroupant des institutions de l’IDFC afin qu’elles partagent leurs expériences et génèrent des solutions. Il se focalise actuellement sur quatre points clés :

– Partager les connaissances et développer les perspectives grâce à des solutions de court terme et de long terme ;

– Travailler les méthodologies de reporting sur la finance de la biodiversité ;

– Évaluer les impacts biodiversité des investissements ;

– Promouvoir la biodiversité dans les investissements sectoriels et dans les économies pro-nature. »

Site internet

Global Compact

Global Compact

Global Compact

Date de création : 2000

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs globaux fixés avec possibilité d’aller plus loin en s’engageant dans un projet spécifique. Il y a un engagement à rapporter sur les progrès effectués qui seront publiés sur le site internet du Global Compact.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, chercheurs ou académiques, organisations de la société civile, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : L’ensemble des organisations engagées.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, droit, droits de l’Homme, eau, éducation, énergies, finance, gouvernance, inégalités, santé.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, océan, restauration, sols.

Méthode(s) de travail : Développement de thèmes d’actions  sur lesquels peuvent s’engager les entreprises, accompagnement des entreprises, organisation de groupes de travail.

Description : « Le Global Compact est une initiative des Nations Unies pour unir entreprises, collectivités, villes, associations et ONG, syndicats, fondations, secteur public, gouvernements, instituts d’enseignement afin de mener des politiques durables en suivant les Objectifs de Développement Durable (ODD). Pour s’y engager, il y a 10 principes à respecter relatifs aux droits de l’Homme, au travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. Le Global Compact possède diverses déclinaisons dans différents pays.

Les organisations peuvent choisir d’être participants ou signataires, le statut de participant offrant plus d’opportunités et de visibilité mais demandant une contribution financière plus élevée. De plus, des domaines d’engagement ou des projets à implémenter sont disponibles et les entreprises peuvent choisir de s’y engager. En contrepartie, elles doivent régulièrement publier un rapport sur les progrès réalisés. Plus de 9500 entreprises à travers le monde se sont engagées au sein du Global Compact. »

Site internet

We Mean Business

We Mean Business

We Mean Business

Date de création : 2014

Type de porteur(s) : Entreprises, ONG ou association(s).

Type d’engagement : Choix parmi une liste d’engagements avec obligation de rapporter régulièrement selon l’engagement pris.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques, autres initiatives.

Financeur(s) ou porteur(s) : IKEA Foundation.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, eau, économie de l’environnement, énergies, pollutions, villes.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, déforestation, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement (et suivi) d’engagements concrets que peuvent prendre les entreprises.

Description : « We Mean Business est une coalition d’entreprises et d’organisations à but non lucratif. Les entreprises prennent des engagements prédéfinis. Les engagements sont principalement en faveur du climat mais quelques-uns sont dédiés aux chaînes de production et à la déforestation. Cette coalition représente 1638 engagements de la part de 1051 entreprises. Il existe plusieurs catégories pour les engagements : Net-zero (réduire ses émissions de gaz à effet de serre), énergie (créer des systèmes d’énergie zéro carbone), urbain (imaginer de nouvelles villes et moyens de transport), territoires (exploiter les territoires et éliminer la déforestation) et industriel (diminuer l’empreinte carbone des industries).

Deux engagements sont en lien avec la biodiversité :

– Celui sur l’élimination de la déforestation liée aux produits dans toutes les chaînes d’approvisionnement avant 2020. Il a été initié en collaboration avec le Carbon Disclosure Project (CDP) en 2015: 53 entreprises s’y sont engagées.

– Celui sur une agriculture climatiquement intelligente (CSA100) visant un rassemblement de 100 entreprises. Il comprend notamment des objectifs de protection de la biodiversité et des services écosystémiques et de restauration de terres dégradées. Il a été initié en collaboration avec le WBCSD, Unilever, Olam, Barry Callebaut, Syngenta et Rabobank en 2018. »

Site internet

W.B.C.S.D.

W.B.C.S.D.

WBCSD

Date de création : 1991

Type de porteur(s) : Entreprises.

Type d’engagement : Pas d’obligation mais possibilité de choix d’un projet spécifique pour travailler dessus.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques et d’autres initiatives.

Financeur(s) ou porteur(s) : Entreprises membres (près de 200).

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, déchets, droits de l’Homme, eau, économie circulaire, énergies, finance, gouvernance, industries, villes et de nombreuses autres.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, deforestation, sols, utilisation des terres.

Méthode(s) de travail : Développement de programmes fondés sur la science et des solutions pour les entreprises.

Description : « Le WBCSD (World Business Council for Sustainable Development) est une organisation mondiale ayant à sa direction des dirigeants d’entreprises pour accélérer la transition vers un monde durable, il a été créé pour le Sommet de Rio en 1992 afin d’intégrer la voix des entreprises dans le développement durable et les questions environnementales. Il a développé six programmes de travail : économie circulaire, villes et mobilité, climat et énergie, alimentation et nature, société. Au sein du programme « alimentation et nature », différents secteurs de travail ont été développés sur l’eau, l’utilisation des terres et l’alimentation.

Il existe une déclinaison du WBCSD en plus de 60 initiatives nationales qui réunissent au total 5000 entreprises.

Déclaration de Lisbonne

Le 15 octobre 2019, lors de la réunion annuelle du WBCSD, la Déclaration de Lisbonne a été lancée et signée par 24 partenaires réseaux régionaux du WBCSD. Ils s’engagent à travailler avec leurs membres sur leurs impacts et dépendances à la biodiversité pour induire un changement transformateur et trouver des solutions adaptées à leur échelle. Les membres s’engagent également à rejoindre la coalition Business for Nature et à les accompagner dans la préparation de la COP 15 en leur apportant des retours de leurs entreprises locales. Les signataires sont également invités à mettre en place une initiative similaire à celle d’Act4nature pour encourager les entreprises à prendre des engagements. »

Site internet

The B Team

The B Team

The B Team

Date de création : 2013

Type de porteur(s) : Entreprises.

Type d’engagement : Choix parmi les trois causes développées.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Allianz, Chanel, Ford Foundation, GSMA, IKEA Foundation, Kering, Luminate, McCance Foundation, Open Society Foundations, Safaricom, Fond Salamander, Salesforce, Tiffany & Co., Unilever, Virgin Unite, Wallace Global Fund, William et Floral Hewlett Foundation.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat,  droits de l’Homme, gouvernance.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Intégration de la biodiversité.

Méthode(s) de travail : Développement de projets avec les entreprises pour  avoir zéro émission nette, une gouvernance intègre et de confiance et des conditions de travail respectueuses de l’Homme.

Description : « The B Team est une initiative à but non lucratif formée par des dirigeants d’entreprises afin de développer un plan B pour une action concertée et positive. Il a pour objectif de s’assurer que les entreprises deviennent une force motrice des bénéfices sociaux, environnementaux et économiques contrairement au plan A qui est le « business as usual ».  Elle a été fondée par la fondation du groupe Virgin et allie à ce jour 18 entreprises, experts et fondations. »

Site internet

AFR100

AFR100

AFR100

 Date de création : 2015

Type de porteur(s) : Institutions publiques.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs communs et spécifiques au secteur d’activité.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, recherche et académiques, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Ministère de la Coopération Économique et du Développement allemand, Banque Mondiale,  Global Environment Facility, Ecoplanet Bamboo, Green World Ventures, Moringa Partnership, Permian Global, NatureVest, Form International, Terra Global Capital, ACUMEN, &Green Fund.

Thématique(s) de travail : Biodiversité.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Déforestation,  restauration.

Méthode(s) de travail : Accompagnement des pays afin qu’ils s’engagent à restaurer et protéger des territoires forestiers.

Description : « AFR100 est une initiative comprenant gouvernements, partenaires techniques et financiers travaillant ensemble pour restaurer 100 millions d’hectares d’espaces naturels d’ici 2030 en Afrique. Cette initiative contribue à l’objectif de Bonn.

Elle est principalement implémentée au niveau de chaque pays. Elle a développé 10 principes pour trouver la meilleure stratégie intégrant production agricole et conservation de l’environnement à l’échelle du paysage :

– Apprentissage continu et gestion adaptative ;

– Commencer par gérer les préoccupations partagées ;

– Échelles multiples ;

– Multifonctionnalité ;

– Acteurs multiples ;

– Une logique de changement négociée et transparente ;

– Clarification des droits et responsabilités ;

– Suivi participatif et facile d’utilisation ;

– Résilience ;

– Renforcer les capacités des acteurs. »

Site internet