Accountability Framework

Accountability Framework

Accountability Framework

Date de création : 2016

Type de porteur(s) : ONG ou associations.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs communs et spécifiques à l’entreprise avec obligation de rapporter sur les progrès effectués.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, organisations de la société civile, institutions publiques, autres initiatives.

Financeur(s) ou porteur(s) : Ministère de l’environnement, de la conservation de la nature et de la sécurité nucléaire allemand, Gordon and Betty Moore Foundation, Norway’s International Climate and Forest Initiative, Secrétariat des affaires économiques du gouvernement Suisse, UK Aid Direct.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, droits de l’Homme, industrie.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, déforestation, intégration de la biodiversité, reporting, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement d’un cadre avec des définitions, normes, lignes de conduites que peuvent implémenter les entreprises pour avoir des chaînes de production éthiques.

Description : « Il s’agit d’une coalition construite autour d’un objectif commun : accélérer le progrès et améliorer la comptabilité sur les engagements des entreprises à protéger la forêt, les écosystèmes naturels et les droits de l’Homme. Le comité de pilotage d’Accountability Framework est essentiellement composé d’ONG et il travaille avec des entreprises, gouvernements et d’autres initiatives durables. La coalition fournit une feuille de route pour le développement, l’implémentation et la surveillance de chaînes de valeurs éthiques dans les domaines liés à l’agriculture et à la foresterie.

Les normes fixées proviennent d’un consensus établi par de nombreuses ONG environnementales et défendant les droits de l’Homme. Elles ont été revues par le secteur privé et d’autres acteurs clés afin de développer une référence mondiale applicable à différentes denrées et régions planétaires. Il y a trois phases définies par le cadre : la prise d’engagements, le passage à l’action et la démonstration des progrès. Tout au long de ces étapes, des principes fondamentaux ont été définis par l’initiative pour fournir un point de départ pour la mise en œuvre du cadre de l’initiative dans différents contextes. »

Site internet

Programme de Développement Durable à l’Horizon 2030 de l’ONU

Programme de Développement Durable à l’Horizon 2030 de l’ONU

Programme de Développement Durable à l’Horizon 2030 de l’ONU

Date de création : 2015

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Pas d’obligation

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques, experts, recherche ou académiques, organisations de la société civile.

Financeur(s) ou porteur(s) : Organisations des Nations Unies.

Thématique(s) de travail : Alimentation, biodiversité, climat, déchets, droit, droits de l’Homme, eau, économie, éducation, énergies, industries, inégalités, santé, villes.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, déforestation, désertification, océan, pollution plastique, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement de 17 objectifs et de 169 cibles de développement durable, suivi et examen de ces derniers sur la base d’indicateurs, organisation de réunions annuelles pour faire un état des lieux de l’avancement et sensibiliser à l’action dans le cadre des objectifs définis.

Description : « En septembre 2015, lors du Sommet sur le développement durable organisé par l’ONU à New-York, les 193 États membres ont adopté le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ainsi que ses 17 objectifs de développement durables (ODD). Il vise à inciter et guider les gouvernements dans la mise en œuvre de politiques contribuant à la réalisation de ces objectifs. Néanmoins, ils peuvent également être repris par tout acteur (entreprise, organisation de la société civile) souhaitant œuvrer dans le cadre du programme car ils sont globaux et applicables universellement. Trois objectifs concernent la biodiversité : l’ODD 14 sur la vie aquatique, l’ODD 15 sur la vie terrestre et l’ODD 17 sur les partenariats pour la réalisation des objectifs.

Chaque année, un rapport sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des ODD est publié par le Secrétariat général de l’ONU. L’ONU organise également des campagnes spécifiques à certains objectifs de développement durable et favorisant les partenariats entre objectifs. »

Site internet

One Planet Summit

One Planet Summit

One Planet Summit

Date de création : 2017

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Engagement parmi une liste de projets.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, recherche ou académiques, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Gouvernement français.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, eau, économie de l’environnement, finance, gouvernance, pollutions, recherche.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation.

Méthode(s) de travail : Développement d’engagements et d’actions liées à ces engagements dans lesquelles peuvent s’impliquer les acteurs.

Description : « Le One Planet Summit a été lancé par Emmanuel Macron et il regroupe 12 engagements pour le climat afin de respecter l’Accord de Paris. Ces engagements s’expriment au travers de 30 actions auxquelles peuvent participer les gouvernements, entreprises, organisations internationales, etc.

Parmi ces engagements, deux possèdent des actions impliquant la biodiversité :

–  « Faire face aux évènements extrêmes dans les États insulaires » dans laquelle une initiative « climat et biodiversité dans le Pacifique » a été développée (grâce à l’AFD) ;

– « Protéger les terres et les ressources en eau face aux effets du dérèglement climatique » dans laquelle une initiative « un fond pour une gestion durable des terres » a été mise en place (grâce à la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification et Mirova (société proposant des stratégies d’investissement dans des projets durables).

Ils ont également développé un « One Planet Lab » qui travaille au développement de nouveaux engagements et actions à mener. »

Site internet

International Development Finance Club (IDFC)

International Development Finance Club (IDFC)

International Development Finance Club

Date de création : 2011

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Pas d’obligations.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Agences de développement nationales (24, voir ci-dessous).

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, inégalités, villes.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Intégration de  la biodiversité, valorisation de la nature.

Méthode(s) de travail : Organisation de réunions et construction de groupes de travail.

Description : « L’International Development Finance Club (IDFC) est un groupe de banques de développement à travers le monde. C’est le plus grand fournisseur de développement public et de finance climatique à travers le monde. Leur objectif global est d’implémenter les ODD et l’agenda de l’Accord sur le Climat de Paris. Ils souhaitent également promouvoir et influencer l’investissement durable à travers le monde.

Le club est composé de 24 membres : Black Sea Trade & Development Bank (Grèce), HBOR (Croatie), l’Agence Française de Développement (AFD), KFW (Allemagne), Cassa Depositi e Prestiti (Italie), VEB.RF (Russie), TSKB (Turquie), Trade & Development Bank (Burundi et Maurice), Caisse de Dépôt et de Gestion (Maroc), DBSA (Afrique du Sud), BOAD (Togo), China Development Bank, SIDBI (Inde), JICA (Japon), KDB (Corée du sud), BNDES (Brésil), CAF (Vénézuela), CABEI (Honduras), BE (Chili), Bancoldex (Colombie), NAFIN (Mexique), COFIDE (Pérou), IIB (Russie), ICD (Arabie-Saoudite).

Un groupe « Finance for Nature » a été constitué, regroupant des institutions de l’IDFC afin qu’elles partagent leurs expériences et génèrent des solutions. Il se focalise actuellement sur quatre points clés :

– Partager les connaissances et développer les perspectives grâce à des solutions de court terme et de long terme ;

– Travailler les méthodologies de reporting sur la finance de la biodiversité ;

– Évaluer les impacts biodiversité des investissements ;

– Promouvoir la biodiversité dans les investissements sectoriels et dans les économies pro-nature. »

Site internet

Global Compact

Global Compact

Global Compact

Date de création : 2000

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs globaux fixés avec possibilité d’aller plus loin en s’engageant dans un projet spécifique. Il y a un engagement à rapporter sur les progrès effectués qui seront publiés sur le site internet du Global Compact.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, chercheurs ou académiques, organisations de la société civile, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : L’ensemble des organisations engagées.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, droit, droits de l’Homme, eau, éducation, énergies, finance, gouvernance, inégalités, santé.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, océan, restauration, sols.

Méthode(s) de travail : Développement de thèmes d’actions  sur lesquels peuvent s’engager les entreprises, accompagnement des entreprises, organisation de groupes de travail.

Description : « Le Global Compact est une initiative des Nations Unies pour unir entreprises, collectivités, villes, associations et ONG, syndicats, fondations, secteur public, gouvernements, instituts d’enseignement afin de mener des politiques durables en suivant les Objectifs de Développement Durable (ODD). Pour s’y engager, il y a 10 principes à respecter relatifs aux droits de l’Homme, au travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. Le Global Compact possède diverses déclinaisons dans différents pays.

Les organisations peuvent choisir d’être participants ou signataires, le statut de participant offrant plus d’opportunités et de visibilité mais demandant une contribution financière plus élevée. De plus, des domaines d’engagement ou des projets à implémenter sont disponibles et les entreprises peuvent choisir de s’y engager. En contrepartie, elles doivent régulièrement publier un rapport sur les progrès réalisés. Plus de 9500 entreprises à travers le monde se sont engagées au sein du Global Compact. »

Site internet

We Mean Business

We Mean Business

We Mean Business

Date de création : 2014

Type de porteur(s) : Entreprises, ONG ou association(s).

Type d’engagement : Choix parmi une liste d’engagements avec obligation de rapporter régulièrement selon l’engagement pris.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques, autres initiatives.

Financeur(s) ou porteur(s) : IKEA Foundation.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, eau, économie de l’environnement, énergies, pollutions, villes.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, déforestation, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement (et suivi) d’engagements concrets que peuvent prendre les entreprises.

Description : « We Mean Business est une coalition d’entreprises et d’organisations à but non lucratif. Les entreprises prennent des engagements prédéfinis. Les engagements sont principalement en faveur du climat mais quelques-uns sont dédiés aux chaînes de production et à la déforestation. Cette coalition représente 1638 engagements de la part de 1051 entreprises. Il existe plusieurs catégories pour les engagements : Net-zero (réduire ses émissions de gaz à effet de serre), énergie (créer des systèmes d’énergie zéro carbone), urbain (imaginer de nouvelles villes et moyens de transport), territoires (exploiter les territoires et éliminer la déforestation) et industriel (diminuer l’empreinte carbone des industries).

Deux engagements sont en lien avec la biodiversité :

– Celui sur l’élimination de la déforestation liée aux produits dans toutes les chaînes d’approvisionnement avant 2020. Il a été initié en collaboration avec le Carbon Disclosure Project (CDP) en 2015: 53 entreprises s’y sont engagées.

– Celui sur une agriculture climatiquement intelligente (CSA100) visant un rassemblement de 100 entreprises. Il comprend notamment des objectifs de protection de la biodiversité et des services écosystémiques et de restauration de terres dégradées. Il a été initié en collaboration avec le WBCSD, Unilever, Olam, Barry Callebaut, Syngenta et Rabobank en 2018. »

Site internet