Programme de Développement Durable à l’Horizon 2030 de l’ONU

Programme de Développement Durable à l’Horizon 2030 de l’ONU

Programme de Développement Durable à l’Horizon 2030 de l’ONU

Date de création : 2015

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Pas d’obligation

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, institutions publiques, experts, recherche ou académiques, organisations de la société civile.

Financeur(s) ou porteur(s) : Organisations des Nations Unies.

Thématique(s) de travail : Alimentation, biodiversité, climat, déchets, droit, droits de l’Homme, eau, économie, éducation, énergies, industries, inégalités, santé, villes.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, déforestation, désertification, océan, pollution plastique, restauration.

Méthode(s) de travail : Développement de 17 objectifs et de 169 cibles de développement durable, suivi et examen de ces derniers sur la base d’indicateurs, organisation de réunions annuelles pour faire un état des lieux de l’avancement et sensibiliser à l’action dans le cadre des objectifs définis.

Description : « En septembre 2015, lors du Sommet sur le développement durable organisé par l’ONU à New-York, les 193 États membres ont adopté le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ainsi que ses 17 objectifs de développement durables (ODD). Il vise à inciter et guider les gouvernements dans la mise en œuvre de politiques contribuant à la réalisation de ces objectifs. Néanmoins, ils peuvent également être repris par tout acteur (entreprise, organisation de la société civile) souhaitant œuvrer dans le cadre du programme car ils sont globaux et applicables universellement. Trois objectifs concernent la biodiversité : l’ODD 14 sur la vie aquatique, l’ODD 15 sur la vie terrestre et l’ODD 17 sur les partenariats pour la réalisation des objectifs.

Chaque année, un rapport sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des ODD est publié par le Secrétariat général de l’ONU. L’ONU organise également des campagnes spécifiques à certains objectifs de développement durable et favorisant les partenariats entre objectifs. »

Site internet

Global Compact

Global Compact

Global Compact

Date de création : 2000

Type de porteur(s) : Institution publique.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs globaux fixés avec possibilité d’aller plus loin en s’engageant dans un projet spécifique. Il y a un engagement à rapporter sur les progrès effectués qui seront publiés sur le site internet du Global Compact.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, chercheurs ou académiques, organisations de la société civile, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : L’ensemble des organisations engagées.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, droit, droits de l’Homme, eau, éducation, énergies, finance, gouvernance, inégalités, santé.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, océan, restauration, sols.

Méthode(s) de travail : Développement de thèmes d’actions  sur lesquels peuvent s’engager les entreprises, accompagnement des entreprises, organisation de groupes de travail.

Description : « Le Global Compact est une initiative des Nations Unies pour unir entreprises, collectivités, villes, associations et ONG, syndicats, fondations, secteur public, gouvernements, instituts d’enseignement afin de mener des politiques durables en suivant les Objectifs de Développement Durable (ODD). Pour s’y engager, il y a 10 principes à respecter relatifs aux droits de l’Homme, au travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. Le Global Compact possède diverses déclinaisons dans différents pays.

Les organisations peuvent choisir d’être participants ou signataires, le statut de participant offrant plus d’opportunités et de visibilité mais demandant une contribution financière plus élevée. De plus, des domaines d’engagement ou des projets à implémenter sont disponibles et les entreprises peuvent choisir de s’y engager. En contrepartie, elles doivent régulièrement publier un rapport sur les progrès réalisés. Plus de 9500 entreprises à travers le monde se sont engagées au sein du Global Compact. »

Site internet

Roundtable on Sustainable Palm Oil (RSPO)

Roundtable on Sustainable Palm Oil (RSPO)

Roundtable on Sustainable Palm Oil (RSPO)

Date de création : 2004

Type de porteur(s) : Entreprises, ONG ou associations.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs communs avec obligation de rapporter sur les progrès effectués.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, organisations de la société civile.

Financeur(s) ou porteur(s) : Les entreprises et associations membres.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, climat, droit, droits de l’Homme, énergies, finance, industries, inégalités.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, compensation, conservation, déforestation, restauration, utilisation des terres.

Méthode(s) de travail : Développement d’une certification d’huile de palme durable, organisation de réunions annuelles, construction de groupes de travail et de projets sur des sujets spécifiques liés à l’huile de palme.

Description : « La Roundtable on Sustainable Palm Oil (RSPO) a été initiée par Aarhus United UK, Migros, la Malaysian Palm Oil Association, Unilever et le WWF pour que les entreprises puissent s’engager à avoir un approvisionnement durable en huile de palme. Cette organisation réunit aujourd’hui des acteurs des 7 secteurs de l’industrie de la palmiculture : les producteurs, les transformateurs ou négociant, les fabricants de biens de consommation, les banques et financeurs et des ONG environnementales et sociales. L’initiative a permis de développer un ensemble de critères sociaux et environnementaux que doivent remplir les entreprises pour pouvoir produire une huile de palme durable certifiée RSPO. Ces critères ont été définis de manière à minimiser les impacts négatifs de la culture du palmier à huile sur l’environnement et les communautés locales. La RSPO possède 4000 membres du monde entier qui se sont engagées à produire, s’approvisionner et/ou utiliser une huile de palme certifiée.

La mission de l’organisation est de transformer les marchés pour produire de l’huile de palme en :

– Accélérant la production, l’approvisionnement, la finance et l’utilisation de produits certifiés « huile de palme durable » ;

– Développant, implémentant, vérifiant, assurant et révisant périodiquement des standards globaux et fiables pour la chaîne de production d’huile de palme durable ;

– Surveillant et évaluant les impacts économiques, environnementaux et sociaux de l’utilisation d’huile de palme durable sur les marchés ;

– Engageant les acteurs tout au long de la chaîne de production, gouvernements et consommateurs inclus.»

Site internet

Natural Capital Coalition

Natural Capital Coalition

Natural Capital Coalition

Date de création : 2012

Type de porteur(s) : Institution publique, ONG ou associations.

Type d’engagement : Pas d’obligations.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, experts, recherche ou académiques, organisations de la société civile, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Calouste Gulbenkian Foundation, département pour l’environnement, l’alimentation et les affaires rurales du gouvernement du Royaume-Uni, Commission européenne, Gordon and Betty Moore Foundation, IFC, MAVA, ministère de l’agriculture, de la nature et de la qualité alimentaire des Pays-Bas, Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas, Rockefeller Foundation, Secrétariat des affaires économiques Suisse, UNEP.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, comptabilité, données, finance, gouvernance, industries.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Agriculture, conservation, déforestation, indicateurs de biodiversité, intégration de  la biodiversité, océan, reporting, valorisation de la nature.

Méthode(s) de travail : Développement de projets de développement durable avec les  partenaires, élaboration du Natural Capital Protocol pour mesurer les impacts et dépendances à la nature et les relier à une valeur économique.

Description : « La Natural Capital Coalition est une collaboration internationale qui unit des initiatives et des organisations dans la vision partagée d’un monde qui conserve et améliore le capital naturel. Elle réunit près de 300 organisations (dont environ 164 entreprises) et a développé un réseau de plateformes régionales.

La coalition possède un mode de travail dans lequel la communauté propose des projets ou des travaux intéressants afin d’avoir une approche aidant à l’évaluation du capital naturel. Ce travail est ensuite proposé et mis en oeuvre par la coalition s’il s’avère pertinent. La coalition a notamment développé le protocole sur le capital naturel qui définit un cadre de décision pour permettre d’identifier, mesurer, et mettre en valeur les impacts directs et indirects des activités économiques sur le capital naturel. »

Site internet

IUCN Business and Biodiversity Programme

IUCN Business and Biodiversity Programme

IUCN Business and Biodiversity Programme

Date de création : 2003

Type de porteur(s) : ONG ou associations.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs communs et spécifiques au secteur d’activité.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG ou associations, organisations de la société civile.

Financeur(s) ou porteur(s) : IUCN.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, droits de l’Homme, finance, industries, tourisme.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Compensation, conservation, indicateurs de biodiversité, intégration de la biodiversité, reporting, restauration, valorisation de la nature.

Méthode(s) de travail : Développement d’un guide opérationnel pour suivre les objectifs de conservation, accompagnement des acteurs dans l’élaboration de multiples projets, développement d’outils et de standards.

Description : « Le programme « Business and Biodiversity » de l’IUCN a pour vocation d’accompagner le secteur privé dans leurs actions face à leurs préoccupations environnementales et sociales. Une stratégie d’engagement ainsi qu’un guide opérationnel pour la suivre ont été développés et approuvés par le Conseil de l’IUCN afin d’engager les secteurs économiques qui ont un impact significatif sur les ressources naturelles et la qualité de vie (industries à forte empreinte carbone, industries dépendantes de la biodiversité, secteur financier, industries « vertes » telles que l’agriculture biologique, les énergies renouvelables, etc.).

Le programme produit également des évaluations scientifiques indépendantes et développe des outils et standards en matière de politique de conservation de la biodiversité. Le programme s’est concentré sur trois domaines de travail pour impulser les changements nécessaires pour atteindre les objectifs de conservation de l’IUCN et les ODD :

– Valoriser la biodiversité ;

– Promouvoir un gain net de biodiversité ;

– Investir dans la nature. »

Site internet

Conseil International Biodiversité & Immobilier (CIBI)

Conseil International Biodiversité & Immobilier (CIBI)

Conseil International Biodiversité et Immobilier (CIBI)

Date de création : 2013

Type de porteur(s) : Entreprises, ONG ou associations.

Type d’engagement : Engagement sur des objectifs spécifiques au secteur d’activité (immobilier) avec obligation de rapporter sur les progrès effectués.

Organisations rassemblées dans l’initiative : Entreprises, ONG et associations, organisations de la société civile, institutions publiques.

Financeur(s) ou porteur(s) : Bolloré Transport & Logistics, Bouygues Construction, Elan, Gecina, Groupe Caisse des Dépôts, Jardins de Gally, Ligue pour la Protection des Oiseaux.

Thématique(s) de travail : Biodiversité, immobilier, ville.

Thématique(s) de travail « biodiversité » : Conservation, intégration de la biodiversité.

Méthode(s) de travail : Sensibilisation des acteurs et du public sur la biodiversité en ville, création d’un label pour les projets d’urbanisation garantissant l’intégration de la biodiversité.

Description : « Le Conseil International Biodiversité & Immobilier est une association qui a pour but de promouvoir la biodiversité urbaine et de favoriser une relation plus étroite entre l’homme et la nature au sein des quartiers et îlots urbains. Il intervient au niveau de l’aménagement (planification), de la construction (conception) et de la vie quotidienne (entretien, occupation, valorisation). Le conseil favorise les meilleures pratiques en matière de biodiversité en visant des acteurs de l’immobilier et de la ville mais également le grand public. L’association a été fondée par une coalition d’entreprises (Bolloré Transport & Logistics, Bouygues Construction, Elan, Gecina, Groupe Caisse des Dépôts, Jardins de Gally) et la Ligue pour la Protection des Oiseaux.

Le CIBI a développé le label Biodivercity qui concerne tous les projets d’urbanisation (surtout quand il y a des usagers et espaces extérieurs importants). Le label va noter et afficher la performance biodiversité des projets immobiliers à travers quatre dimensions : l’engagement (la stratégie biodiversité mise en place) ; les moyens mis en œuvre (l’architecture prévue) ; une évaluation des bénéfices écologiques (relatif au contexte d’urbanisation) ; une évaluation des bénéfices pour les usagers (services rendus par la nature pour le bien-être des usagers). Ce label analyse donc l’intégration de la biodiversité de la conception à la construction de nouveaux bâtiments. »

Site internet